6 janvier 2013

Inattendu

Le Dauphiné Libéré (Privas) du vendredi 4 janvier 2013 présente ce film à sa une comme un atelier cinéma dont les fruits devaient rester "au placard" selon les propos de Manuel Pradal rapportés par le journaliste.

J'affirme que c'est un mensonge, je témoigne du fait que nous avons participé, tous, à la réalisation d'un film dans l'objectif de faire du cinéma, ce n'était pas un atelier associatif pédagogique pour des enfants en vacances, mais bel et bien un travail intense. Mais vous comprendrez qu'en n'ayant pas demandé de dérogations pour le travail des enfants (interdit comme le bénévolat avant 16 ans), ni d'autorisations (préfecture), et que ce film n'ayant pas de visa ni de RPCA il est opportun de le présenter comme un atelier pour échapper à la loi.

Or selon le Réveil du Vivarais du 20 octobre 2011 : "La date de sortie de cette ode à l’école buissonnière est prévue pour fin 2012" (source). Ainsi Monsieur Robin CHARBONNIER auteur de l'article du Dauphiné Libéré "Des enfants ardéchois devenus stars d’un film inattendu" et directeur de l'agence de Privas, vous êtes responsable de relayer des mensonges, et je ne sais pas dans quelle mesure le mot "inattendu" a été en conscience choisi.
"Alors que l'immatriculation des films de cinéma est obligatoire, celle des œuvres audiovisuelles non cinématographiques, permise depuis le 1er janvier 1986, est facultative." (source)
En page 28 de ce quotidien dans la section "repères" de l'article, Mila Delacour est présentée comme actrice du film, or je me suis opposé à l'utilisation de son image. De plus sur la photographie de cet article est visible une autre photographie en premier plan, floue, représentant un des enfants (Matys) à la caméra sur les genoux du cadreur (fils du directeur de la photographie Yorgos Arvanitis) et moi en plein travail avec un moyen-format. Provocation?

En attendant, par décision provisoire du juge aux affaires familiales de Privas et sur la requête de mon ex-femme, Mila et moi avons perdu le quotidien où nous nous épanouissions ensemble une semaine sur deux depuis juin 2010, et j'ai perdu l'exercice de l'autorité parentale, ce qui n'est pas une sanction d'après le juge, mais pour qui ou pour quoi n'est-ce pas une sanction?





Lundi 7 janvier 2013 j'ai téléphoné à Robin Charbonnier pour lui demander de publier mon opposition à l'utilisation de l'image de Mila Delacour dans "Tom le cancre". Il a refusé prétextant que cela appartenait à une affaire privée. Or il s'agit de l'utilisation de son image en public, et de la diffusion de son nom qui est aussi le mien dans l'édition du journal dont il est responsable. Quand je lui ai demandé s'il était Franc-Maçon il a répondu ne pas avoir à répondre à cette question. J'ai rétorqué que c'était une réponse.

Mercredi 9 janvier 2013 j'ai eu au téléphone la secrétaire de Jean-Pierre Souchon, rédacteur en chef du Dauphiné Libéré qui m'a affirmé de rien pouvoir faire. Je lui demandais de publier dans leur journal (Privas) que le père de "Zoé / Poussière" dans "Tom le cancre" s'est opposé à l'utilisation de son image, sans le justifier. Est-ce qu'ici pouvoir est ne pas vouloir?

Scan de l'article du Dauphiné Libéré (pdf).

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